Fin des publicités personnalisées ?

Introduction :

Meta, la société mère d’Instagram et de Facebook, se fait taper sur les doigts par le gendarme européen de la vie privée. En vertu de décisions récentes, les plateformes de médias sociaux les plus populaires ne peuvent plus proposer de publicités personnalisées aux utilisateurs européens, à moins qu’ils n’aient donné leur consentement explicite. Actuellement, Meta ne demande pas encore cette autorisation, ce qui pourrait porter un coup sensible à l’entreprise technologique.

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Pourquoi les publicités personnalisées sont-elles si importantes ?

Les publicités personnalisées, adaptées aux caractéristiques de l’utilisateur et à son comportement sur Internet, sont un élément essentiel du modèle de revenus de Meta. En compilant les profils des utilisateurs, Meta peut offrir aux annonceurs l’audience idéale, ce qui se traduit par des revenus plus élevés. En outre, Meta utilise les données collectées à des fins d’analyse et de développement de nouveaux produits et services.

D’où vient la prohibition ?

Le Conseil européen de la protection des données a imposé cette interdiction, avec le soutien de plusieurs régulateurs nationaux. La Norvège a adopté une position similaire en août, que Meta a contestée sans succès. Meta a même menacé de quitter le pays, mais ne l’a pas encore fait et continue de proposer les annonces, malgré une amende journalière de 90 000 euros depuis le 14 août !

C’est maintenant au régulateur irlandais DPC, en raison du siège européen de Meta à Dublin, qu’il incombe de faire respecter l’interdiction. Le 31 octobre, DPC a officiellement notifié la décision à Meta, lui donnant une semaine pour s’adapter.

Comment Meta réagit-il à l’interdiction ?

Afin de continuer à proposer des publicités personnalisées, Meta introduit des abonnements payants pour Facebook et Instagram. Les utilisateurs peuvent utiliser les applications sans publicité pour 13 euros par mois, ce que Meta considère comme un consentement explicite. Toutefois, cela a suscité un nouveau débat parmi les régulateurs européens, qui sont divisés sur la validité de cette option de paiement en tant qu’autorisation.

Existe-t-il une alternative ?

L’autorité de régulation norvégienne propose une solution intermédiaire intéressante : la “publicité de base”. Dans ce cas, l’application reste gratuite, mais les publicités sont uniquement personnalisées en fonction des informations fournies par les utilisateurs, telles que leurs données personnelles et leurs centres d’intérêt spécifiques. Il reste à voir si cette approche sera plus largement acceptée.

Conclusion

Les prochaines semaines promettent d’être passionnantes, car les régulateurs méta et européens s’affrontent sur l’avenir des publicités personnalisées sur les plateformes de médias sociaux. La discussion est loin d’être terminée, et le résultat affectera sans aucun doute la façon dont nous vivons la publicité sur Facebook et Instagram !

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